• Notre traversée de l’Espagne Olé !!

     

    1 Dimanche 20 novembre départ de Béziers

    Enfin le jour J, super !! les derniers jours de préparatifs ont été difficiles mais nous voilà enfin sur la route et Youpi ! nous sommes heureux !

    Après Narbonne une drôle de sensation dans le volant……………….pneu arrière crevé ! OK ça commence bien………..ons’affole pas ,Jeff est opérationnel, un petit coup de fil à Thierry qui habite pas loin, il arrive dessuite et donne un bon coup de main :merci Thierry. Pendant ce temps je m’occupe des enfants, on va balader dans un petit chemin « boueux ».

     2heures après nous voilà repartis,roue de secours montées et chambre neuve dans l’autre roue, et allégés des vélos des enfants que nous avons décidé d’abandonner à Thierry car trop encombrant finalement 

    Nous arriverons au bivouac à la tombée de la nuit vers Blanes plage en Espagne, il pleut depuis Perpignan, heureusement nous avons pris les bottes de pluie.

    Les enfants jouent sur la plage et dans les flaques d’eau, nous nous installons et dodo car on est crevé mais Anton a du mal pour sa première nuit dans sa couchette,finalment il dormira dans la couchette de son frère et Louan prendra celle du bas et ça marche…………réveil 5h 30 c’est Anton qui donne le rythme du voyage !

     

    bivouac-1

    2 lundi 21/11

    Allé debout tôt, on va en profiter pour rouler !aprés petit dej et pliage des couchettes, départ 8h

    On est pas encore rodé pour l’organisation, ça viendra…………..

    On suit la côte en faisant les touristes :bouchons et ralentissements et grosse galère pour traverser Barcelone, nous avons tourné 2h30 pour en sortir, finalement nous nous arrêtons pour le bivouac au

    Bord de mer sympa ,les enfants s’amusent sur la plage.

    Aujourd’hui pas de problème mais nous n’avons pas avancé, nous avons visité Barcelone et la côte.

    plage-bivouac-2
     

    3 mardi 22/11

    Anton a mieux dormi, réveil à 7h, départ 9h, on s’améliore un peu dans l’organisation, bon, aujourd’hui c’est décidé il faut avancer ! on roule sous la pluie qui nous suit depuis le départ. On s’arrête dans une station service pour faire le plein et là un gentil pompiste fait remarquer àJeff une fuite d’huile moteur ; AÏ ! AÏ ! Jeff opérationnel enfile sa combi et passe sous le camion pour contrôler et constater qu’il y a bien une énorme fuite ! c’est en fait le filtre à huile moteur qui s’était dessérré, rien de grave mais qui aurait pu être dramatique, chose très bizarre ! bref……….Jeff resserre contrôle le niveau d’huile et c’est reparti. On ne s’arrêtera pas trop tard pour le bivouac car Jeff veut faire un contrôle au camion, on trouve une pinède en haut de la route, ça fera l’affaire pour la nuit.

    En promenant, Louan tombe sur une plante « style cactus », des épines plantés dans le genou et les doigts, on sort la pince à épiler, on désinfecte………..Anton joue calmement avec sa pelle et son seau, il hurle la main en sang, il a attrappé à pleine main un tesson de bouteille, on nettoie, désinfecte, il s’est ouvert le bout du pouce, pansement et c’est fini mais on a eu chaud ouff !!

    Réveil 6h30, départ 8h, on prend nos marques

    Forte pluie toute la nuit, on s’inquiète p our la redescente du chemin en terre qu’on a emprunté pour aller au bivouac car c’est devenu un vrai bourbier. En fait pas d’autre choix que de faire la glissade, ça passe…….

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    Merc 23/11

    Aujourd’hui on quitte pas l’autoroute,toujours sous la pluie, c’est parti !

    On est content on avance, les enfants sont sages, je passe souvent derrière avec eux pour jouer, Jeff suit les indications de Josi (nom que nous avons donné à notre GPS), il y a beaucoup de côtes,les autoroutes sont très vallonées et soudain …………………arrivé en haut d’une côte : l’iveco s’immobilise avec un bruit inquiètant,on s’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence, gilet et traingle fluo, Jeff suspecte une casse de la boite de transfert mais c’est impossible ,il l’a révisé avant departir et les pièces d’usure ont été toutes remplacées !Jeff enfile la combi, passe sous le camion et constate malheureusement son 1er diagnostic ! nous décidons d’avancer en petite vitesse car nous n’avons plus de gammes longues pour sortir de l’autoroute et appeler l’asssitance. Nous faisons donc plus de 3kms à 15km/

    Ce soir pas de bivouac mais hotel à Puerto Lumbreras dans la province de Murcia! et cela pendant plusieurs jours,le temps que Jeff répare.

    5 de -jeudi 24/11 à samedi 26/11

     

    M Llanero, le garagiste est très sympa, il nous laisse la fosse dans son garage et il autorise Jeff à faire lui-même les réparations. Il a vécu en France, d’ailleurs son épouse est française, de Montpellier. A Puerto Lumbreras, nous avons rencontré beaucoup d’espagnols qui ont vécu en France.

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    Fourchette HS de BT
     

    Samedi Jeff rentre à l’hôtel avec le camion, ouff ! Jean Llanero nous permet de faire le plein d’eau à son terrain où nous passerons l’après midi. J’aide Martine, son épouse à cueillir les olives, les enfants sont heureux car il y a chiens et chevaux, Jeff bricole avec Jean. Nous repasserons les voir au retour !

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    6-dimanche matin, nous reprenons la route et cette fois avec le beau temps, heureusement car la route de Granada jusqu’à Aljesiras ce n’est pas du gâteau mais plutôt des montagnes russes !avec des descentes à 7% sur des km et des km, des autoroutes suspendues en plein vent, bref le salaire de la peur pour Jeff dans la Sierra Nevada !

    Nous dormons dans un petit village San Roque, pas loin de Gibraltar.

    Lundi, il faut acheter les billets du bateau chez Guttierez et trouver absolument un bouchon pour le réservoir d’eau propre car nous l’avons perdu. Nous trouverons un accessoiriste camping car vers 17h après avoir cherché toute la journée dans les alentours donc c’est loupé pour prendre le bateau aujourd’hui. Dans notre quête d’un accessoiriste camping car, nous avons rencontré 2 jeunes français en panne sur la bande d’urgence, nous les avons tracté jusqu’à la 1ère sortie et nous les avons retrouvé au bivouac le soir, là ou la majorité des gens en attente de prendre le bateau s’arrête : sur le parking d’un hyper carrouf !

    Mardi, nous prenons le bateau pour Ceuta MAIS arrivés à la douane nous apprenons qu’il fallait faire signer notre carnet ATA (carnet de passage en douane qui nous servira pour le Senegal) à Algesiras car les douanes à Ceuta ne sont pas abilitées ! ALORS retour à la case départ et ne prenez pas 20 000 !!nous reprenons le bateau en sens inverse, retournons chez Guttierez pour racheter d’autres billets et retrouvons le parking de carrouf pour la nuit

    Mercredile parcours du combattant pour trouver les douanes à Algesiras mais Eureka nous pouvons partir avec le ferry de 13h 30,

     

    le soir nous bivouacons à Larrache au Maroc sur la plage Rasr’mel,enfin nous y sommes de l’autre côté !!! le coin est sympa, nous avons rencontré un couple de français avec 2 garçons qui étaient ravis de voir arrivés 2 autres garçons pour jouer .Mohamed le gardien de la plage est très attachant, avec le cœur sur la main.Nous retournerons le voir au retour !

     

    bivouac-larache

     

    Jeudi, nous décidonsde poursuivre vers le sud par la route ,un moment d’égarement et nous voilà sur un chemin à travers les bleds.4h d’imprégnation totale en terre inconnue !!

     

    MAROC nous voilà…………

     

    Nous avons donc commencé le mois de décembre au Maroc,on ne sait déjà plus quel jour nous sommes.

    Jeudi 1er décembre, la route entre Ksar El Kebir et Benmansour n’en est pas vraiment une , le bitune fin comme de la dentelle est quasi inexistant, l’accotement défoncé et des nids de poule à casser un essieu !Le plus folklo c’est la conduite hanarchique des locaux, c’est l’engin le plus gros qui fait sa loi sur la portion de route la plus carrossable « merci l’Iveco »âne-bled

    route-bled

    Il fait déjà nuit depuis environ 1h : pas top pour trouver le bivouac!on traverse des routes évidemment sans éclairage, des gens traversent n’importe où, n’importe comment, à pied ou en charrette avec âne. On arrive enfin à la plage des nations à Sidi Bouknadel pour passer la nuit, nous y retrouvons Seb, Sophie et leurs enfants ,contents de nous voir arriver car le coin est perdu et parait lugubre…………au petit matin , on  s’aperçoit que c’est pas si mal, face à l’océan qui tape trés fort, seul inconvénient mais que l’on trouve à peu prés partout la saleté du site, les ordures sont jetés partout

    Nous resterons là une nuit de plus car nous avons décidé de ne pas bouger pendant 24h, histoire de se reposer et de faire un peu de lessive.

    Malheureusement alors qu’il faisait super beau, le temps se gache et on finit sous la pluie.Seb et Sophie nous invitent  à passer la soirée dans leur cc plus spacieux que notre Iveco Jsurtout à 8 dont 4 enfants qui bougent !

     

    plage-nation

     

    Samedi 3 déc après un chek up mécanique, un peu de ménage, on reprend la route toujours cap au sud . détour par Kénitra pour le wifi et le carburant,petite halte à Casablanca pour des courses au Marjane (hypermarché) et nous arrivons à Azemmour pour le bivouac, plage Houazzia.en cherchant un coin pour la nuit dans les dunes : « baptème de l’ensablage »………allez Jeff faut y aller !pelle et plaques dans un 1er temps mais ça marche pas…….nécéssité d’artillerie lourde…….hi-lift en main on soulève l’arrière du camion et on glisse les plaques sous les roues arrière (merci Robert), 4 roues enclenchées, blocage de pont, marche arrière et on se dégage !

    Il fait nuit noire, on restera là pour la nuit, encore une fois bercé par l’océan .

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    Dimanche 4 décembre, aujourd’hui nous visitons EL JADIDA ancienne cité portugaise, ses remparts, la citerne antique, le port. Tous les garçons jouent au foot sur la plage, il semblerait qu’il y ait un tournoi.Dans les rues commerçantes, les odeurs de poissons fris ou grillés régalent nos papillent,même Louan nous dit « hum ça sent bon ici ». le soir, retour au bivouac de la nuit dernière et cette fois ci pas trop loin dans le sable :)

     

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    les remparts
     
     
                                                                                      le port
     
    el-jadida-citerne-portugaise
    la citerne portugaise

     

    Lundi 05 déc, nous décidons de nous rapprocher de Rabat, la capitale administrative,le seul endroit ou nous pouvons faire nos visas de transit pour la Mauritanie.c’est un passage contraignant car il faudra dormir non loin des autorités, certainement sur un parking…………nous devons à priori déposer nos passeports le matin entre 9 et 11h et nous les récupèrerons le lendemain après midi vers 15h.

    Nous avons aussi besoin de nous reposer un peu,,de faire des lessives et surtout le plein d’eau car nous sommes presque à sec. Donc petite pause de 2 jours dans le camping « l’océan bleu » à Mohamédia avant d’affronter Rabat car je rêve d’une bonne douche chaude pour laver mes cheveux !

    Le camping est tranquille et il y a toutes les commodités, nous avons installé les hamacs et commandé un bon tajine cuisiné sur place pour ce midi…………………..

     

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    Merc 07 déc, nous voilà à Rabat dans l’après midi, nous allons dormir devant l’ambassade de Mauritanie pour déposer les demandes de visas dés l’ouverture demain matin.Il y a beaucoup de voyageurs qui en font de même , ce qui nous permet de faire des rencontres et surtout de  prendre un peu « la température » ……..à priori pas deproblème majeur « pour le moment »………..Nous rencontrons aussi beaucoup de sénégalais qui cherchent à être convoyés…………..

    La nuit dans Rabat : L’HORREUR !! on a rien dormi ! entre les klaxons,le camion poubelle et surtout les chiens qui ont aboyé toute la nuit. Une fois les passeports déposés, on fuit la ville, pour le bivouac de ce soir on veut du calme !Nous retournons donc à la plage des nations pour la nuit ; non loin de Rabat, puisque nous devons y retourner pour récupérer nos visas demain vers 15h.

    C’est à quelques kms de la plage des nations que Jeff s’aperçoit que le pneu arrière gauche fuit ……..et oui une nouvelle crevaison ! Jeff commence à en avoir marre d’enfiler la combi de travail !

    On a hâte de se poser , on est fatigué………………le moral flenche un peu………………….

    Heureusement au bivouac, on rencontre des gens sympas et Afed le gardien que l’on connait déjà nous reçoit super bien.

    Il faut savoir qu’il y a des gardiens à peu près partout où il y a un parking ou un coin bivouac, on les rémunère entre 20 et 30 dhiram pour la nuit.

    Vendredi 15h nos visas sont prêts, ouff ! on va pouvoir prendre la direction du sud car les mentalités du nord ne nous conviennent pas trop…………..nous roulons jusqu’à Azzemour où nous passeront la nuit, car c’est un endroit calme mais loupé ! pas ce soir !. Le début de soirée a été agitée, nous avons eu la visite de la garde royale qui nous dit c’est un endroit dangereux, ???????ils ont fait des rondes toute la soirée, et il y a eu des va et vient de voitures,on s’interroge encore ??????????? 

    Samedi , nous prenons la petite route de la côte pour se rendre à Oulidia,cette route est bordée de petits vendeurs de légumes , nous en avons profité pour faire nos courses.Nous nous posons au bord de la lagune, le coin est beau et agréable .Les enfants se baignent dés notre arrivée, nous sommes sollicités par les pêcheurs, nous allons donc manger à midi un énorme maquereau grillé

     

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    Le lendemain, toujours beau temps, promenade à pieds et en bateau dans la lagune.ça nous fait vraiment beaucoup de bien de se reposer un peu. Nos voisins de bivouac sont sympa, le gardien est correct et sympa aussi.Jeff et Louan se sont essayés à la pêche mais sans succés…………………

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    du côté des enfants :ils vivent très bien le voyage pour le moment, ils se sont bien adaptés à notre nouveau mode de vie et surtout au manque de confort et d’espace dans notre cellule de vie qu’est le camion, beaucoup mieux que nous !

    Anton a vite pris son rythme de sommeil ,il finit de sortir ses molaires et nous en fait voir de toutes les couleurs……….Il est fou de chiens et de chats et au Maroc il y en a vraiment partout en horde plus ou moins sauvage, ce qui signifie pas vacciné biensûr.Il leur court après pendant des heures, pour d’abord les carresser, jouer et enfin les embêter, ce qui est moins drôle.Il n’obeït évidemment pas à la consigne de ne surtout pas toucher les animaux, c’est l’ANGOISSE ! Il faut savoir qu’ici la rage est fréquente, nous avons fait vacciner les enfants contre la rage par précaution mais ce vaccin n’est qu’un retardateur, il ne protège pas de la maladie.

    Louan quant à lui aime parler avec les gens ,est curieux et pose beaucoup de questions et surtout raconte sa vie à qui voudra bien l’écouter , il fait facilement des contacts….......on fait l’école dés que l’on peut, quant on roule on fait les leçons à l’oral et à l’arrêt les écritures et les travaux manuels

     

    De nouveaux voyageurs arrivent :la famille Manzano qui fait un tour d’Europe avec un crochet par le Maroc en camping car, nous échangeons nos expériences et les enfants sont contents d’avoir de nouveaux copains de jeu.

    Lundi matin ,nous reprenons la route du sud en suivant la côte océanique, nous traversons des zones d’industrie pétrochimique super polluées, l’air est difficilement respirable. Nous passons par Safi sans s’arrêter, nous dépassons Essaouira et on se pose à Sidi Kaoki au camping Kaoki beach face à l’océan, nous allons pouvoir faire les pleins d’eau, la lessive et prendre de vrai douche mais l’eau chaude n’est pas encore au point dans ce camping ! "style douche ecossaise mais a la la marocaine"

    Le paysage a changé et les gens aussi. Nous sommes désormais en terre berbère, nous avons rapidement constaté le changement de mentalité. Les chameaux font leur apparition dans le décor.

    Ce midi pendant notre repas nous avons eu la visite surprise d’une petite tortue

    tortue-sidi-kaoki

     

     

    Nous sommes tous enrhumés, la journée il fait beau mais, les soirées en bord d’océan sont un peu fraiches, Jeff a même un peu de fièvre alors nous resterons au camping plus longtemps que prévu pour qu’il reprenne des forces.

    Nous faisons des balades sur la plage et dans la campagne remplie d’arganier, les enfants se régalent et parlent aux ânes, aux dromadaires, (et oui méa culpa dromadaire et non pas chameau !) courent après les troupeaux de chèvres ou de moutons. Nous sommes dans la région des arganiers , il y en a à perte de vue, il y a beaucoup de coopératives féminines qui vendent l’huile d’argan pour l’alimentation ou la cosmétique.

    Rachid le gardien est très apprécié des enfants, nous avons de bonnes discussions avec lui, à la question quelle différence entre un berbère et un arabe, il nous répondra « la même qu’entre un français et un arabe »………………..

    avec-rachid

     

     

    Jeff donne un coup de main pour réparer l’électricité défaillante dans une zone du camping, et deguste le thé Berbere avec plaisir lui qui est pourtant amateur de café.

    Après 3 nuits nous décidons de tourner la clé de contact direction Agadir, je crois que c’est

    jeudi 15 déc, je commence à perdre la notion du temps, surtout si je n’écris pas tous les jours…………..

    nous décidons de rester sur une ancienne route qui longe le littoral mais arrivé à Tafelney petit village de pêcheur nous ne trouvons plus la route, nous empruntons une piste qui traverse un village de paysans ou tous le enfants sortent en courant pour nous faire un coucou mais cette fameuse route à priori n’existe plus, nous rebroussons chemin………..un berbère que nous prenons en stop (il allait recharger sa bouteille de gaz à la station service à environ 20kms de là) nous dit que cette route n’a jamais existé ????????

    au Maroc il est d’usage de se faire prendre en stop, comme notre camion fait assez couleur locale, tous les gens au bord de la route nous interpellent pour qu’on les prenne et dés qu’ils s’aperçoivent que nous sommes étrangers ils baissent le bras en souriant,(ils ne lèvent pas le bras quand c’est un camping-car) alors nous nous sommes dit « pourquoi pas dépanner ? »

    Nous traversons une région complètement dépaysant, de grandes dunes bordent l’océan qui par endroit soulèvent des vagues de 8 mètres, des arganiers par milliers et des dromadaires qui paissent nonchalamment………………….le soleil cogne……..nous arrivons à Agadir en début d’après-midi, nous faisons quelques courses et nous retournons pour le bivouac à Taghazoute (juste avant Agadir)où nous serons plus tranquille qu’à la ville.

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    Taghazoute est un spot réputé pour les surfeurs, on en rencontre partout, il y a même des écoles de surf, on les regarde s’amuser dans les vagues dés le lever du soleil jusqu’à son coucher, certains sont de vrais acharnés !

    Nous trouvons une grande ère avec gardien face à l’océan, pour cette nuit ça ira…….

    Vendredi 16, nous décidons de flâner dans Agadir, nous repérons le quartier des professionnels de l’auto et du cc……….., nous allons au souk Al Had, évidemment on se fait accoster de tous les côtés, on déguste du thé, et on mange un bon tagine. On repart pour trouver un bivouac plus tranquille qu’hier , on trouve un endroit sympa, et on passe l’après midi sur la plage, Louan se baigne et Anton fait des pâtés de sable.

    coucher-soleil-bivouac-taghazoute

    Samedi 17, nous restons tranquille au bivouac le matin pour faire l’école à Louan , nous partons l’après midi après la sieste d’Anton à la vallée des oiseaux à Agadir, c’est un petit parc avec des volières et quelques animaux tels que des mouflons, kangourou…et des jeux pour enfants mais c’est samedi et il y a un monde fou, les toboggans sont quasi inaccessibles, nous décidons de faire un tour vers la croisette d’Agadir avant de retourner au bivouac.

    Dimanche 18,le programme prévu est annulé car Jeff qui a du mal à se remettre ,il  fait un grosse crise de migraine, alors je prends les enfants pour faire une promenade prolongée afin de laisser Jeff au calme dans le camion…………..nous resterons au bivouac toute la journée et retournerons finalement à l’ère de la 1ère nuit car nous sommes à cours d’eau.

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    Lundi 19, Jeff va mieux, on fait les pleins d’eau et nous voilà parti pour la route du paradis de Aourir jusqu’à Immouzer.La route est étroite et sinueuse, l’oued est à sec, on se doute donc que les cascades à Immouzer ne seront pas spectaculaires !Mais ça vaut quand même le coup d’œil ! Nous préfèrons retourner à notre bivouac de Taghazoute pour le soir et sur le retour on reçoit un texto de Seb & Sophie qui arrivent sur Agadir aussi, super !on se rassemble en bivouac avec eux et  une autre famille que l’on avait rencontré au bateau à Aljesiras et 2 autres couples que Seb & Sophie avaient aussi rencontré Les enfants sont super contents de se retrouver et c’est feu de camp tous les soirs !

     

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    Les journées sont tranquilles, papotage avec les uns et les autres, ça parle camion chez les hommes, Sophie coiffeuse de métier coupe les cheveux aux filles, j’en ai donc profité pour couper court !plus pratique pour le voyage………ce matin ,pour certain expédition au souc à Aourir pour faire le plein de provision  et pêche pour d’autres, Jeff a cassé le moulinet mais Seb nous a ramené un beau bar  aussitôt grillé le soir. Louan a été nommé chef du feu alors il est super heureux, il passe sa journée à aller chercher du bois pour faire le feu le soir

    L’après midi c’est sieste puis baignade et patés de sable, Seb réussi à motiver Jeff pour s’essayer au surf …(dommage, j'ai fait une mauvaise manip sur l'appareil et les photos sont ratées !)……….

    Ça fait déjà  6 jours que nous sommes à côté d’Agadir, Jeff a rencontré des personnes intéressantes côté pro, nous devons donc reprendre la route car nos visas pour la Mauritanie commencent le 29 décembre et nous sommes encore très loin. C’est avec un pincement au cœur que nous quittons une nouvelle fois Seb & Sophie mais « the show must go on »le voyage doit continuer, toujours plus au sud………..donc demain jeudi 22 nous repartons .

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    Nous partons direction Tiznit  et nous aimerions faire un petit détour par la réserve de Sous  Massa mais voilà nous l’avons  cherché à travers pistes pendant plusieurs heures sans la trouver ! en fait nous avons loupé un embranchement malgré le GPS et toutes les cartes que nous avons sur le CF ! pas doués les bleus !! mais il faut avouer que ce n’est pas si simple quand le terrain ne correspond pas toujours au papier…………qu’il n’y a pas de route………mais plusieurs pistes dans tous les sens et aucun panneau explicatif bien évidemment ! on s’en est quand même sorti, on est arrivé à Tiznit par les pistes en fin de journée, plutôt crevés et couvert de poussière……….

     

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    Nous prenons un camping pour les douches et faire le plein d’eau, nous continuons la route demain car Tiznit est une ville qui ne nous plait pas, on ne souhaite pas s’y attarder. Le soir, nous faisons le point , on en conclut : demain surtout pas de piste , direction Sidi Ifni par la route de la côte et bivouac à plage blanche. Mais nos bonnes résolutions n’ont pas tenu, arrivé à Foum Assaka plus de route ! alors qu’elle est représentée sur la carte, au bord de l’Oued des pêcheurs nous déconseillent la piste car elle est vraiment très difficile d’autant plus qu’il est le début d’après midi, il fait très chaud ! donc demi-tour jusqu’à Sidni Ifni car nous devons nous ravitailler en carburant mais finalement après avoir étudié la carte, nous prendrons une piste qui nous mène à Fort Bou Djerif, un relais 4x4 à côté d’un ancien fort français en ruine au milieu de nulle part ou nous passerons la nuit.

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    Samedi 24 déc,dés le matin nous reprenons la piste pour Guelmin (gasoil, pain)et cap au 180°……………la route pour Tan Tan est directe, petit bras de bitune parfois trop étroit surtout lorsque l’on croise des semi-remorques qui roulent plein gaz et qui empruntent la voie de gauche sans hésitation, nous avons eu quelques frayeurs……..le paysage est déjà très aride.

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    Le bivouac se fera à Tan Tan plage ou El Ouatia, en bord d’océan.

    Le repas de Noël sera un couscous cocotte minute devant «  Mickey fête Noël », nous avons allumé le petit sapin dans le camion et en dessert un gros paquet de M&M .les enfants seront gâtés à leur réveil, le père Noël a un GPS paraît-il !

    NOUS SOUHAITONS UN JOYEUX NOEL à tous ceux qui nous suivent

    Nous reprendrons la route lundi en direction de Layoune, nous ne pourrons plus assurer la mise à jour du blog de façon aussi régulière car tous les réseaux GSM et internet se raréfient.

    Si vous souhaitez nous envoyer des messages, désormais ce sera plus sûr par SMS sur le Thuraya (tel sat).

     

     

     

    Mardi 27 et bien nous sommes encore à Tan Tan plage !l’état de santé de Jeff s’est dégradé, il était donc plus raisonnable de ne pas prendre la route car on ne sait pas ce que l’on va trouver plus bas !De plus il n’a plus les forces de conduire avec la fièvre et des difficultés respiratoires. Il y a un dispensaire pour femmes enceintes au village, il est allé consulter plutôt mal à l’aise…………diagnostic : grosse bronchite donc traitement par antibio,etc…Nous resterons au bivouac jusqu’à ce qu’il retrouve des forces et qu’il tousse moins.

    Nos voisins de bivouac sont super sympas, Elia en california WW et Alain en petit fourgon qui fait la route pour le Sénégal il y a une bonne ambiance et de l’entraide. On en profite pour prendre toutes les infos possibles auprès des voyageurs expérimentés qui ont déjà fait l’ Afrique récemment car ici ce n’est encore que le Maghreb et en Afrique tout peut changer très vite !

    Hier soir soirée Shorba (soupe) et crêpes marocaine offertes par Elia à 6 dans notre camion, on s’est tenu chaud !!ce matin mercredi le départ d’Alain nous a ému, mais on espère le revoir plus bas, nous avons échangé nos emails……….

     

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    Point noir :la pollution !! non seulement les plages mais tous les terrains au Maroc ( on imagine volontiers en Afrique noire ) sont de véritables poubelles !Il n’y a aucune discipline de l’environnement, tout le monde jette tout par terre sans scrupule, et comme nous bivouaquons la plupart du temps en bord de plage, c’est assez flippant pour les enfants car on ne distingue plus le sable du verre par endroit, donc chaussures obligatoires !! et le passe temps favori d’Anton est de ramasser les bouchons et les bouteilles en plastique, qu’il nous ramène tout fier au camion !

     

     

    Vendredi 30 dec : après avoir dis au revoir à tous nos voisins de bivouac, nous avons repris la route avec pour objectif d’atteindre Daoura, environ 300 kms, OK à 16h nous y sommes.

    Sur la route, pendant de longs moments les falaises surplombent l’océan avec des paysages grandioses : de désert, de dunes, de chameaux, d’oued et de flamants roses………….

    oued-chebika

    Nous nous arrêtons à Tarfaya pour le plein de carburant (une des 1ère  station détaxée  43 cents d’€ /l ) et à l’entrée du village se trouve une petite entreprise de fabrication de paillette de glace pour la conservation du poisson, nous demandons s’il est possible de faire les pleins d’eau, ce qu’on nous accepte très gentiment. Pendant notre séjour à Tan Tan Plage, il y a eu une coupure d’eau dans toute la région suite à une rupture de canalisation dans le désert, nous n’avions donc pas pu nous ravitailler en eau avant de partir.

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    Nous arrivons donc vers 16h au campement « les bédoins », qui se trouve au bout d’une piste de 5kms, au bord d’une dépression d’un lac salé, le paysage est étonnant, une petite source coule en filet de la falaise. En arrivant, Jeff ne pourra malheureusement pas profiter du lieu car la roue arrière gauche fuit doucement pour la 2ème fois !alors au boulot ! Il constate qu’une étiquette à l’intérieur du pneu provoque une usure sur la chambre. On espère alors que ce problème est résolu……….

    camp-bedouin

    Nous n’aurons pas le bruit de l’océan cette nuit car nous sommes en plein désert, c’est dans le silence le plus total que nous dormirons……..

     

    bedouin3
     
    camp-bedouin2

    Samedi 31 dec : départ du camp à 10h, au programme des courses à Layoune et direction Boujdour pour le prochain bivouac. Nous souhaitions passer la nuit au bord de la plage d’Aouziwel mais la gendarmerie royale nous en a interdit l’accès (à cause de la fête du nouvel an soit disant…), dommage……..nous faisons donc demi-tour pour le camping de Boujdour, solution de rechange car il est déjà 16h et la prochaine possibilité de bivouac est à 180 kms : trop loin. Le camping n’est pas super mais il y a de supers douches chaudes !!!

    Nous ferons des burgers à la marocaine avec des frites pour notre repas de fête ( Louan : « whaou ! ça c’est un repas de fête !! »trop content de manger des burgers)et un bon vin rouge……..

    Dim 1er Janvier BONNE ANNE 2012 à tous

    Merci pour tous vos messages sur le tel sat,via le blog ou SMS, nous les recevons bien, ça fait plaisir !Nous ne pouvons pas toujours les lire régulièrement ni répondre immédiatement

    Nous entamons ce matin la descente sur Dakhla, environ 400kms dans le Sahara. Grande ligne droite étroite, très ventée, entourée de sable et de pierres, nous croisons peu de véhicule et quelques chameaux Depuis que nous sommes dans le Sahara, nous avons plus de contrôle de police auxquels nous devons donner nos fiches de renseignements, ces cheks points permettent aux autorités de suivre nos déplacements.

    5000 kms au compteur depuis notre départ de Béziers !

    Nous arrivons à Dakhla vers 14h30, à la recherche d’un bivouac pour la nuit, nous apercevons à pieds sur le bas  côté de la route Jacques et Marie Françoise (papy et mamy en voyage). Leur Toyota continue à leur jouer des tours, cette fois-ci c’est le joint de culasse qui a rendu l’âme, nous les embarquons dans l’Iveco pour les amener au garage prendre des nouvelles de leur HJ 61.

    Après des bavardages enrichissants et en espérant se revoir, nous repartons en quête de notre bivouac. Nous suivons une petite piste en direction de la lagune, dans une sorte de conque un peu à l’abri du vent car ici ça souffle !! mais ça souffle vraiment !! et encore une surprise nous apercevons Alain (nous l’avions connu à Tan Tan plage et il va au Sénégal) Nous nous installons à côté de lui.

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    Nous serons brassés par le vent violent toute la nuit, mais la lagune de Dakhla est superbe, c’est une péninsule qui forme une mer intérieure. En arrivant on est ébloui par les dunes de sable blanc. Alors tampis pour le vent !

    Lundi 2 janv.-12 :aujourd’hui courses à Dakhla avec Alain et qui voilà sur le bas côté de la route : « papy et mamy », allez ! Tous le monde dans l’Iveco et direction le garagiste pour prendre des nouvelles de leur Toy.

     

    avec-papy-mamy

    De retour au bivouac, Amed nous donne du poisson que nous ferons griller le soir même autour d’un petit feu et face à un coucher de soleil exceptionnel !

     

    coucher-soleil-dakhla

     

    Jeudi 5 janvier : depuis que nous sommes à Dakhla le vent s’est calmé et il fait très chaud, les enfants se régalent de faire trempette dans la lagune

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    Finalement Jeff donnera un coup de main à « papy et mamy »(leur surnom pour leur blog  papy et mamy en voyage , en réalité c’est Jacques et Marie Françoise) qui galèrent avec des pannes à répétition sur leur toy et nous passons donc les soirées ensemble autour d’un verre et d’un feu pour griller poissons ou poulet, les discussions sont chaleureuses et nous permettent encore une fois de profiter de leur expérience de voyageurs en Afrique de l’ouest . Leur blog contient une mine d’infos pour préparer un voyage , nous nous en sommes souvent inspirés et les rencontrer en cours de voyage est simplement fabuleux !

    soirée-dakhla

    Nous avons aussi rencontré à Dakhla, la famille des « 6 en route », que nous avions suivi sur internet au début de leur périple il y a 3 ans, ils achèvent par le Maroc un tour du monde en camion cellule.

    Après quelques jours de mieux, Jeff est à nouveau malade, l’air du Maroc ne lui réussit pas, espérons que l’air de l’Afrique noire lui réussisse mieux car nous partons samedi matin pour la Mauritanie,  demain vendredi nous devons faire un ravitaillement complet avant le départ.

    nos-pieds-à-dakhla

    Samedi ,la 1ère étape étant le dernier tronçon du Maroc et le «no man’s land » : partie du désert entre la frontière marocaine et la frontière mauritanienne  qui n’appartient à personne et dont personne ne veut s’occuper, donc pas de route, que du sable !! l’ Iveco devra nous montrer ce qu’il a dans le ventre !!Nous avons recueilli toutes les astuces possibles pour traverser cette partie et maintenant «  ya plus qu’à ! »………..à suivre…………..

     

    LA MAURITANIE

    Samedi 8 janvier, journée passage de frontière : journée noire !!!!!!!

    Nous partons de Dakhla vers 10h, nous arrivons à la frontière marocaine vers 13h, jusque là nous sommes contents. Les formalités pour la sortie du territoire marocain sont longues et fastidieuses, il faut passer par la gendarmerie, la police et la douane, à chaque étape papiers à remplir, taxes à payer et fouille du camion. ………Ouff vers 15h on en sort direction le « no man’s land » zone de non droit, il ne faut pas se tromper de chemin car il n’y a pas de route juste une piste non balisée dans le désert, on suit un convoi de camion et au bout de 4kms on arrive à la frontière mauritanienne sans avoir été abordé pour des arnaques en tout genre(très fréquent dans cette zone)

     

    no-man's-land

    ……...et là…………il faut s’armer de patience et de patience ……….on recommence, gendarmerie, police et douane, papiers à remplir, taxes à payer et fouille du camion, de plus Anton s’est enfin endormi pour sa sieste et évidemment chaque autorité veut voir les enfants pour contrôler que ce sont bien les mêmes que sur les passeports, il a fallu gérer les pleurs d’un bébé fatigué que l’on réveille sans cesse !! de plus il y a une assurance à souscrire car il n’y a aucun accord international avec ce pays en cas d’accident de la route.

    Nous partons de la frontière vers 20h déjà bien fatigués, il fait nuit …….. Nous devons donc déroger à une règle importante : ne pas rouler de nuit en Afrique et encore moins en Mauritanie ! Nous nous sommes donc regroupés en convoi avec d’autres français afin de faire environ 4o kms pour rejoindre un campement pour la nuit. Nous seront arrêtés 3 fois pour des contrôles de gendarmerie ou de douane, environ tous les 12 kms.

    Nous nous arrêterons à côté d’un hôtel avec gardien pour la nuit, dans la salle de restaurant de l’hôtel il y avait une grande fête qui a duré jusqu’à 2h du matin, des camions sont venus se garer prés de nous dans la nuit et sont repartis très tôt,

    parking-hotel-1ère-nuit

     

    Quelle journée !!! Quelle nuit !!!!!! Et quelle journée qui s’annonce !!

     

    Dimanche 9, nous devons faire la route pour Nouakchott, départ 9h, environ 400 kms sous un soleil brulant, une route rectiligne qui traverse le désert. C’est long, c’est chaud, c’est épuisant, nous traversons quelques petits villages, croisons beaucoup de troupeau de dromadaires

     

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    et nous arrivons à l’auberge Menatta dans Nouakchott, un havre de paix au milieu d’une ville qui à ma 1ère impression est tout sauf attirante : polluée, sale et « moche ». Comme nous restons dé ici quelques jours pour effectuer les visas de retour à la police mauritanienne et les visas pour le mali à l’ambassade du Mali, nous pourrons avoir un avis plus objectif…………

    Nous avons retrouvé « papy et mamy »qui sont dans une auberge voisine, ils sont venus nous visités ce soir avec l’apéro …..

     

    auberge-menata

    Les enfants se sont fait des copains dés notre arrivée mais  la soirée a mal fini, Louan s’est blessé au pied, son gros orteil a été écrasé par un gros bout de bois, l’ongle a été arraché et  la plaie est profonde, sur place il y avait une médecin française qui nous a conseillé et une infirmière qui lui a fait des soins . Il va être au repos forcé. Nous espérons que cela cicatrisera sans complication.

     

    louan-pied-bléssé

     

    Lundi 10 janv, après une nuit plutôt « bof »à cause du bruit, nous avons changé d’emplacement pour plus de calme. Côté moustiques, dés la nuit tombante ça pullule ! nous avions prévu moustiquaires imprégnées et répulsif cutané et textile alors nous n’avons pas été embêtés. Nous avons décidé de ne pas prendre de traitement anti palu en prévention (trop d’effets secondaires) mais uniquement en curatif, alors on ne lésine pas sur les protections…..mais à priori ici il n’y a pas encore le palu, et même au Sénégal ce sera la saison sèche alors il devrait y avoir moins de risque.

     

    menata-1

    Ce matin Jeff est parti avec Alain en ville pour le renouvellement des visas mauritaniens, je reste au campement avec les enfants car Louan ne peut pas trop marcher.

     

     

    Jeff est de retour sans avoir pu effectuer les formalités, avec Alain ils ont été baladés de bureau en bureau à travers la ville sans trouver le bon ! guidés parSMS par papy & mamy qui les attendaient au « bon bureau de police », ils y sont enfin arrivés !!! nous avons pu obtenir la liste des documents à fournir pour obtenir nos visas de séjour et demain nous pourrons déposer les dossiers. Jeff commence à perdre patience avec toutes ces démarches car il y a beaucoup de corruption et de magouille, on ne sait jamais à l’avance comment ça va se passer ……….

    Papy & mamy ont encore des problèmes mécaniques avec le toy, c’est aussi une affaire à suivre…………….

    Ce soir ce sera soirée pizza et demain un autre jour………..

     

     

    soirée-pizzas

     

    Mardi 10 : 9H RDV au bureau de police pour les visas, 9H15 Jeff revient ça ne va toujours pas !!! il manque la pièce d’identité de notre hébergeur (propriétaire de l’auberge),ce qui ne lui avait pas été demandé hier, comme ça commence à chauffer(Jeff montre son agacement ), un des officiers de police décide de prendre nos dossiers en main , il vient nous chercher avec son véhicule à l’auberge et nous ramènera les passeports à 16h .Evidemment ce service ne sera pas gratuit !il n’oubliera de se rémunérer sur les timbres fiscaux !!

    Il ne nous reste qu’à effectuer les visas pour le Mali et nous pourrons envisager de quitter Nouakchott.

    CHANGEMENT de programme ???????, Alain décide de reprendre la route demain pour le Sénégal, car lui a terminé ses formalités. Nous sommes en réflexion pour notre prochain itinéraire :soit directement le Sénégal par le barrage de Diama au nord et ensuite le Mali ou plutôt directement le Mali par la route de l’espoir et après le Sénégal par le sud.

     

    Mercredi 11 janv :journée tranquille…..nous avons pris l’iveco le matin pour aller à l’ambassade du Mali retirer les documents à remplir pour nos visas, nous avons récupéré «  papy et mamy » au passage à Jeloua pour aller prendre des nouvelles de leur toy qui est en pièces détachées en ce moment. Nous sommes de retour à Menata en fin d’après midi, la journée a été très chaude et ce soir je souffre de la chaleur, impossible de dormir alors une 2ème douche froide est de rigueur, la fraicheur du petit matin est un régal mais Jeff, lui a froid !

     

    Jeudi 12 janv, 9h nous allons chercher papy et mamy à Jeloua pour les amener  chez leur garagiste, nous décidons ensuite de faire un balade à travers la ville et aller voir le port de Nouakchott mais changement de programme précipité, nous tombons sur une manifestation avec des CRS, des jets de pierres et des tirs, nous préférons rentrer rapidement à Menata avant que la colère des mauritaniens ne se dirigent vers nous.

     

    charette-voiture
     
    maternelle

    Vers 14h papy et mamy viennent nous rappeler qu’il faut renouveler notre passavant avant le week end qui est le vendredi et le samedi en Mauritanie, Jeff part avec eux………

     

     

    Jeff part avec eux………Il reviendra en fin d’après midi

    Est arrivé à Menatta ,Jacques et sa cacahuète, une goélette, nous l’avions rencontré à Rabat devant l’ambassade de Mauritanie

    Samedi 14 janv, hier vendredi Jeff s’est occupé des enfants toute la journée car j’ai été malade, je pense avoir eu ma 1ère turista du voyage: couchée avec des courbatures, mal de tête et nausées, impossible de me lever sinon malaise.

    Aujourd’hui je vais mieux, reste la fatigue et le dégout de la nourriture particulièrement les odeurs des épices locales, je crois que je suis à saturation du poulet en sauce que nous avons mangé régulièrement depuis que nous sommes en Mauritanie ! Jeff a eu une chose un peu similaire au Maroc….

    Jeff a entrepris de changer les plaquettes de freins de l’Iveco, mais  il a rencontré quelques problèmes avec les goupilles qui se sont cassées au démontage, il se fait emmener chez un tourneur dans un quartier « où on trouve tout » pour se faire faire des pièces sur mesure (dommage il n’avait pas pris l’appareil photo mais c’était à voir ), nous les avons pour 16h, super en fin d’après midi tout était remonté. Et voilà papy et mamy qui arrivent avec leur toy !cette fois ci espérons définitivement réparé , demain sera une journée test pour le HJ.

    Nous avons donc décidé de suivre papy et mamy sur la route de l’espoir pour traverser la Mauritanie, direction le Mali, nous profiterons de leur expérience pour ce tronçon de route car il faut avouer que nous appréhendions un peu de le faire seul, nous les remercions de bien vouloir nous guider.

    Donc programme de demain : visas malien et ravitaillement pour le départ lundi.

    Jusqu’à présent nous apprécions le contact avec les mauritaniens, on constate un réel changement par rapport au Maroc, on a quitté le Maghreb et on est rentré en Afrique

    lundi 16 janv: nous avons rencontré des problèmes pour retirer de l'argent ce week end donc nous n'avons pas pu faire les courses, ce matin le problème est réglé, nous partirons dans la journée.

    nous n'aurons plus de connexion internet pendant de nombreux jours , pensez au thuraya pour les messages importants

    à bientôt pour la suite de l'aventure....................

     


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    Dimanche 15 janv : 9h nous rejoignons papy et mamy à l’ambassade du Mali pour déposer les demandes de visas et nous partons ensuite au port de Nouakchott ou nous suivons mamy qui est bien décidée à acheter des langoustes,

    port-nkt-1

    nous en trouverons donc et elles seront consommées le midi même, sur le grill, un délice ……………..15h pendant que les hommes font la sieste, mamy m’emmène avec le HJ récupérer nos passeports à l’ambassade du Mali

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    undi 16 janv : la galère pour retirer de l’argent dure depuis hier et cela nous a pris une bonne partie de la matinée, nous disons au revoir à Jacques de cacahuète qui poursuit aussi son voyage

    jacques-et-cacahuète

    , et au moment de fermer le camion pour quitter Menata les portes arrières sont coincées, impossible de les fermer, Jeff doit démonter la serrure pour réparer. Il est déjà midi, papy et mamy nous rejoignent à l’auberge et nous cassons la croute. Nous faisons les courses au supermarché « tata » , le plein de carburant et nous quittons Nouakchott dans l’après midi pour la route de l’espoir. Nous passons plusieurs contrôles de police, douane et gendarmerie, traversons quelques villages

    village-rte-de-lespoir

    et vers 17h30, après Boutilimit nous sortons de la route pour trouver notre bivouac de la nuit.

    bivouac-1-rte-de-l-espoir

    Les enfants sont ravis car il y a du bois pour faire un feu, nous pourrons ainsi bruler nos déchets .De plus, des dromadaires viennent s’inviter à l’apéro, des vaches et des ânes s’inviteront au petit déjeuner, les garçons sont euphoriques !

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    Mardi 17 janv : dés le réveil, nous avons droit à un beau spectacle avec le lever du soleil et un défilé d’animaux.

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    Nous prenons notre petit dej et tranquille nous reprenons la route qui traversent des dunes de sable couleur brique c’est magnifique ! à Aleg nous prenons du carburant et achetons du pain, Anton fait fureur auprès des jeunes filles !

    Vers midi, pause repas, un café et ça repart…………..le paysage change, nous avons quitté les dunes de sable pour des plateaux rocheux « style grand canyon américain »,  vers 16h nous décidons donc de quitter la route pour se rapprocher de ces montagnes qui nous attirent  et nous trouver un bivouac sympa……….……..nous passerons la soirée à admirer le ciel étoilé, tout en refaisant le monde, au pied de la montagne des indiens !

    bivouac-2-rte-de-l-espoir
     

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    Mercredi 18 janv :petit dej pris et campement rangé nous reprenons la route vers Kiffa, toujours entourés de montagnes rocheuses, et même de quelques palmeraies. Vers midi nous sommes à Kiffa, là où nous quittons la route pour la piste direction Kayes au Mali ( environ 350 kms)

     

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    La piste est sablonneuse, en fin d’après midi il faut trouver un endroit discret pour la nuit, papy nous suggère de passer derrière les dunes, OK pas de problème mais nous sommes novice en la matière !! Papy passe le premier pour tester le sable et la pente, il passe sans ennui……alors GO !! l’iveco prend l’élan, accélère mais arrivé en haut le sable est trop mou on s’enfonce……….alors on dégonfle les pneus, blocage de pont enclenché et on s’en sort tout doucement sans trop forcer, ouff……..

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    Nous serons effectivement bien à l’abri pour la nuit mais la température a chuté, la soirée sera fraiche. Papy joue avec les enfants, leur fabrique même une cabane.

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    cabane-bivouac-1-piste-kiffa

    Jeudi 19 janv : 13° au petit matin ça caille ! nous devons redescendre cette fameuse dune ! nous attendons que papy et mamy soient en bas et on y va……ça chasse un peu sur le côté mais ça passe. Nous continuons sur la piste vers Kankossa, un village prés d’un oued, dans lequel nous devons faire viser nos passeports pour la sortie de Mauritanie mais arrivés au village nous sommes du mauvais côté de l’oued, nous avons loupé la piste qui nous permet de le traverser (sans eau) donc nous faisons demi tour mais finalement l’endroit ne sera pas trop loin .

     

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    Une fois la police trouvée, nous faisons une pause repas et nous poursuivons la piste. Le paysage change, les baobabs apparaissent. Nous sommes à Hamoud, autre village de contrôle douanier avant de rentrer au Mali, c’est la fin d’après midi, nous ne trouvons pas facilement la piste et nous sommes assaillis par les enfants du village, ils courent après nos véhicules en nous demandant des cadeaux. Nous décidons de nous arrêter pour la nuit à côté d’un baobab, nous chercherons la piste demain………………….

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    Vendredi 20 janv : cette nuit le vent a beaucoup soufflé et il fait plutôt frais le matin, ce climat est assez inhabituel, papy et mamy qui sont habitués à voyager en Afrique sont surpris car la chaleur n’est pas au rendez vous ! Nous reprenons la route après le rituel du petit déjeuner et du rangement. Ce matin nous galérons pour trouver la piste, elle n’est vraiment pas facile à trouver alors nous sommes obligés de naviguer au cap en hors piste avec les difficultés que cela engendre, mais nous découvrons un environnement totalement dépaysant, c’est un enchantement pour les yeux.

     

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    Nous arrivons finalement au poste de douane pour l’entrée au Mali dans l’après midi, dans le village pendant que Jeff fait viser les passeports, Anton et Louan font la causette et serrent les mains des enfants du village qui ont entouré le camion.

    piste-vers-kayes-4

    Ça y est nous sommes au Mali !

     

     

    LE MALI

     

    Samedi 21 janvier nous arrivons à Kayes en début d’après midi après 3h de piste très cassante et nous sommes couverts de poussière

     Kayes est en principe la ville la plus chaude du Mali mais cette année sera une exception ! on ne peut pas dire qu’il fasse froid : 25° mais ce n’est pas les 35° attendu !

    Nous faisons quelques courses et prenons les assurances nécessaires pour le pays avant d’aller au camping (dans le parc de hôtel Kamakolé), et ce soir nous aurons le « privilège »d’être aux premières loges d’une fête de mariage : tenues colorées et musique jusqu’à plus d’heure ……………..

     

    Dimanche 22 janvier : journée tranquille, nous en avons profité pour faire les lessives, quelques révisions mécaniques, faire les pleins d’eau, Jeff a même réparé notre petit poste de radio qui ne fonctionnait plus pour écouter les infos d’Afrique.

    Demain nous repartons, direction Bamako par les pistes jusqu’à Kita.

    Lundi 23 janv :ce matin Jeff est malade, nous pensons à une turista, comme moi il y a 10 jours, il pensait pouvoir prendre la route quand même mais il était trop optimiste, après avoir fait les papiers des douanes et de la police, fait quelques courses, nous retournerons donc au Kamakolé jusqu’à ce qu’il se sente mieux. Il passera l’après midi à se reposer sur un transat prés de la piscine………..

    Ce matin nous avons fait le marché de Kayes, c’est un lieu riche en couleurs et en odeur, très populaire et très fréquenté, j’ai réalimenté nos placards en légumes et en fruits pour plusieurs jours.

     

     

     

    Mardi 24 janv :ce matin Jeff va mieux, il a gagné le combat contre la turista, il est encore un peu fatigué mais suffisamment en forme pour reprendre la route alors c’est parti ! Nous quittons le campement, traversons Kayes direction les chutes de Gouina. Nous avons la surprise de trouver une bonne partie de la piste goudronnée (papy et mamy ont emprunté cette piste l’année dernière non goudronnée !)en fait un barrage est en construction sur les rapides du félou (par les chinois) et donc la route est apparue ! les 30 derniers kms pour aller jusqu’aux chutes restent de la piste « pure et dure »avec quelques passages délicat pour traverser des oueds à sec, mais quelle récompense à l’arrivée !!le site des chutes de Gouina est superbe !

     

    chutes-gouina

     

    En fin de journée Anton montre des signes de fatigue et de la fièvre le matin il a eu des diarrhées, nous pensons qu’il a lui aussi une turista. La nuit a été difficile, nous nous inquiétons un peu mais le lendemain soir il va déjà mieux .

    Nous resterons 2 jours à côté des chutes pour profiter de ce site

     

    chutes-gouina-iveco

     

    Mercredi 25 janv : Nous profitons du fleuve pour faire nos lessives, et se baigner car il fait chaud. Papy et mamy nous invitent à une « bonne bouffe » : foie gras, confit de canard et un bon bordeaux, nous en profiterons pour faire ensuite une bonne sieste dans les hamacs.

    Les enfants sont heureux d’avoir un papy qui joue avec eux ; il faut dire que Jacques a toujours plein de bonnes idées pour amuser les enfants. Aujourd’hui il leur a fabriqué des bateaux à faire flotter sur le fleuve avec la coque d’un fruit de baobab.

     

    Jeudi 26 janv : nous décidons de lever le camp aujourd’hui car nos batteries sont à plat, il nous faut rouler pour recharger. Notre panneau solaire rechargeait mieux les batteries au Maroc. En Afrique, à cause de l’harmattan (le temps de l’Afrique), le ciel est quasi tout le temps gris car il est chargé de poussière et donc le soleil est voilé. De plus notre frigo, de part la chaleur tourne plus fort et nous consommons plus d’énergie.

    Nous continuons la piste, elle est assez difficile avec des passages trialisants et nous avons mangé de la poussière toute la journée.

    piste-vers-bafoulabé

    Quand nous arrivons au bivouac, nous devons tout nettoyer dans les véhicules car la poussière s’infiltre partout. Jeff essaye de boucher tous les endroits qui laissent passer la poussière mais nous avons l’impression qu’il y en a encore toujours plus !

    Nous trouvons un bivouac sympa au bord du fleuve Sénégal, entouré d’arbres où viennent nicher pour la nuit toutes sortes d’oiseaux.

    fleuve-senegal-bivouac-piste-bafoulabé

     

    Au moment de l’apéro, nous entendons tous un drôle de bruit qui revient régulièrement et nous nous interrogeons vraiment. Papy et mamy partent en éclaireur au bord du fleuve pendant que nous mettons notre tenue du soir « anti moustique »(manche et jambe longue + répulsif) et nous entendons papy et mamy qui nous crient : « hippo ! hippo ! », vite nous courront à travers les arbres pour rejoindre le rivage et effectivement une famille d’hippopotame étaient là, au milieu du fleuve. Ce que nous entendions, était en fait leur souffle  lorsqu’ils sortent la tête de l’eau pour reprendre leur respiration car ils restent longtemps en apnée. Nous avons pu les observer jusqu’à la tombée de la nuit mais nous ne nous sommes pas aventurer à attendre qu’ils sortent de l’eau , ce sont des animaux sauvages tout de même.

     

    bivouac-hippo

     

    Vendredi 27 janv : avant de reprendre la piste, nous allons dire au revoir à nos voisins les hippopotames et direction Bafoulabé, le prochain village.

     

    bafoulabé

    Nous devons traverser le fleuve, nous asseyons alors de passer par le pont de la voie de chemin de fer à Mahina mais des hommes que nous appellerons « arnaqueurs »veulent nous faire payer le passage du pont, papy et mamy qui étaient devant, restent fermes et refusent de payer , nous préférons payer alors le bac « officiel » à Bafoulabé, 5000 CFA par véhicule(7,5€). La traversée du fleuve a été rapide, le bac c’était sympa et attractif pour les enfants !

    bac-bafoulabé

    A partir de là,  la piste est difficile à trouver, certaines parties sont en travaux d’amélioration et d’autres ont carrément disparues. A priori le tracé que nous cherchons n’existe plus, il est 16h30, on a très chaud, on a très soif, et on a très envie de se dépoussiérer, alors nous cherchons un bivouac pour la nuit.

     

    Nous bivouaquerons près de l’ancienne voie ferrée (époque coloniale) et non loin d’un village. Le début de soirée sera consacré au ménage, les véhicules sont remplis de poussière.car la piste est terriblement farineuse.

    Samedi 28 janvier :notre 1ère tâche ce matin est de trouver de l’eau, nous allons donc au village voisin. Les gens nous accueillent très gentiment et nous donnent l’eau de leur puits sans problème, 2 hommes se relaient au pompage pour nous.

     

    eau-village

    C’est une véritable attraction dans le village, tout le monde est autour de nous et Anton fait le spectacle à la fenêtre de l’iveco  en faisant des grimaces !

     

    vie-village-2

    Nous continuons notre route direction Kita, la piste est en travaux, elle est tantôt farineuse tantôt en tôle ondulée sur de la latérite. Dans l’après midi, abasourdis par la chaleur et la poussière, nous sommes surpris par un groupe de singes qui traversent la piste en courant, ça nous réveille et enthousiasme les enfants.

    Nous nous rapprochons des chutes de Billy, nous décidons donc de faire le bivouac à côté mais nous ne sommes pas arrivés à les trouver, l’accès en véhicule semblait trop difficile. Dans le silence de la nuit, nous entendons le bruit de l’eau au loin, mais nous ne verrons pas les chutes, ce sera pour une prochaine fois !

    chutes-billy

    Dimanche 29 janvier : notre air favori en ce moment c’est « le dimanche à Bamako c’est jour de mariage » mais NON nous n’y arriverons pas aujourd’hui !il nous reste plus de  200 kms et pas sur l’autoroute ! nous arriverons à Kita dans l’après midi, nous faisons du ravitaillement car après 6 jours de piste dans la brousse nous avons besoin de remplir les paniers et les réservoirs !

    A partir de Kita fini la piste, c’est désormais par le goudron que nous irons à Bamako. Nous trouverons un bivouac dans un champ de mil. Dans la soirée, papy et mamy construisent une cabane aux enfants.

    cabane-mil

    Lundi 30 janv : nous arrivons à Bamako au campement Kangaba en début d’après midi. Au programme : douche ! lessive ! douche ! lesssive !et repos !

     

    kangaba

     

    Mardi 31 janv :nous sommes bien installé à Kangaba, il y a plein d’attractions pour les enfants :des balançoires, des ânes, des chiens, une mare avec des canards, poules, dindons, des oiseaux partout………la nuit tombante les crapauds sortent alors Louan part, armé de son seau et de sa lumière à la chasse aux crapauds !

     

    la journée, il y a des ateliers d’artisanat, Louan s’intéresse à la construction des djembés et passe du temps à regarder et surtout pose beaucoup de questions. Il y a aussi des menuisiers qui réalisent des meubles magnifiques, du moins tout à fait à notre goût !

     

     

    atelier-djembé
     
    atelier-djembé-2

    Il y a malheureusement beaucoup de moustiques, ils m’ont dévoré, ça gratte, ça gratte …………….

    Nous profitons pour faire le ménage du camion car la poussière des pistes s’est infiltrée à travers toutes les bouches d’aération, mais aussi les joints des portes ……..

    Jeudi 2 fev :nous partons ce matin à Bamako pour faire faire la vidange de l’iveco, et quelques courses.

    bus-bamako

    En rentrant nous mangeons au resto du campement, nous nous interrogeons encore sur le morceau de viande que nous avons mangé !

    Et comme aujourd’hui c’est la chandeleur, ce sera crêpes pour le gouter !

     

     

    Ce soir nous sommes invités à prendre l’apéro par des français qui viennent d’arriver au campement et pour finir la soirée nous irons déguster 2 boules de glaces au bar car Jeff en avait une énorme envie !

    Vendredi 3 fevrier : aujourd’hui nous passerons la journée à Bamako afin de faire nos visas pour le Burkina, et faire quelques courses pour les prochains jours de piste.

    De retour au campement nous préparons notre départ de demain : plein des réservoirs d’eau et rangement …………

    Samedi 4 fevrier : Mamy nous suggère de rejoindre Ségou par la piste qui longe le fleuve Niger, OK c’est parti, nous verrons bien car ils ne l’ont jamais emprunté……….la piste s’avère être agréable et belle, nous nous rapprochons du fleuve pour le bivouac, nous avons la visite de quelques femmes avec leurs enfants qui rentrent au village.

    fleuve-niger

    Dimanche 5 février : ce matin nous ne retrouvons plus notre piste, nous restons sur une piste parallèle plus proche du fleuve mais difficile, visiblement peu fréquentée. Vers 11h30 fatigués nous décidons de faire la pause repas, nous avons constaté qu’avec l’estomac plein et un café nous retrouvions plus facilement notre chemin ! Effectivement cela s’avère encore une fois !

    Le soir au bivouac, la visite des hommes du village voisin nous a surpris ! Ils sont arrivés dans  le noir, en nous encerclant, fronde à la main ! en fait, les femmes nous ont vu nous installer et elles ont eu peur, les hommes sont venus voir qui était ces étrangers, ils n’avaient pas l’habitude de voir des blancs, nous les avons mis en confiance et ils sont rentrés rassurés la population

    Lundi 6 février : Dans la nuit le vent a beaucoup soufflé, mauvaise surprise quand nous sortons : tout couvert de poussière, il fait un sale temps, froid, gris.

    vent-de-sable

    ce matin nous arrivons à Ségou et nous retrouvons le goudron jusqu’à San.

    Le soir au bivouac ça caille ! Nous avons la visite des hommes du village voisin, ils ne parlent pas du tout le français mais nous comprenons qu’ils nous souhaitent la bienvenue. Nous nous serrons dans le camion pour manger au chaud avec papy et mamy, et nous nous coucherons tôt ce soir

     

    LE BURKINA FASSO

    Mardi 7 fevrier :au petit matin les hommes du village viennent nous dire bonjour, ça caille toujours…….aujourd’hui nous passons la frontière pour le Burkina Fasso à Benena et ce soir nous serons à Bomborokoui, un gros village où papy et mamy ont l’habitude de venir chaque année. Nous y resterons avec eux plusieurs jours.

    panneau-bomborokui

    Nous sommes installés dans la cour d’une maison du village, devant laquelle Papy et mamy font le cinéma le soir, il y a foule à chaque séance, c’est très folklorique d’assister à l’ambiance !

    village-bomborokui

    Vendredi 10 fev :au grand marché, nous avons fait quelques courses et j’ai acheté du tissu.

    petit-marché-bomborokui

    Nous avons fait la connaissance de plusieurs personnes dont Martin Pierre qui nous a fait faire une véritable visite guidée du village.

    Nous avons pu voir la fabrication du dolo ( bière artisanale locale)et même y gouter !

    dolo

     

    fabrication-dolo

    ainsi que les métiers et les occupations qui font vivre la communauté, la préparation des instruments pour la fête de ce weekend…alors le dolo est fabriqué en quantité, il y aura musiques et danses !!

    réparation-balafons
     
    fabrication-daba

    Pour l’ouverture de la fête : course cycliste dans le style africain"tranquille " !

    courses-cycliste-bomborokui

     

    Vendredi soir nous n’avons pas pu aller à la fête car Louan a été malade, une bonne turista !ça n’a duré que 24 h mais il a été très mal. ce n’est que partie remise, le samedi soir nous irons à la fête du fonio! Le fonio est la céréale cultivée dans la région.

    Dimanche 12 fev :aujourd’hui il ya procession religieuse catholique, nous irons y assister. Tous les gens se sont « endimanchés »avec des tenues colorées et des coiffures typiques.

     

    coiffures

    Lundi 13 fev : pour le dernier jour à Bomborokui, nous allons rendre visite à l’école primaire papy et mamy ont des ballons pour les enfants,

     

    école

    et nous rendons visite à la maisonnée de Martin Pierre , qui est très fier de nous recevoir

    famille-martin-pierre

    Les enfants sont une véritable attraction pour les africains qui n’ont pas l’habitude de voir des petits « toubabou »(blanc), ils les touchent et les caressent sans arrêt, ce qui est parfois difficile surtout pour Louan qui se sent trop envahi ……..

    Mardi 14 fev : jour du départ, voilà 1 semaine que nous sommes à Bomborokui, il est temps de reprendre la route. Nous n’avons que 2 jours de piste pour rejoindre Ouagadougou, piste latérite (terre rouge)en tôle ondulée : faut pas craindre les secousses !! heureusement nos fauteuil Recaro sont super confortables, les enfants derrière s’allongent et se calent dans leur coussin, ils s’amusent à faire du vocalise avec les vibrations !

    Mercredi 15 fev :début d’après midi nous arrivons à Ouaga, ravitaillement en produits européens pour les enfants : gâteaux, céréales…Il fait très chaud !il fait très soif ! Nous nous installons dans le parc d’un hôtel le temps de faire les formalités pour les visas nécessaires à la suite du voyage : Bénin avec le parc de la Pendjari, depuis le temps qu’on en parle à Louan ! et Togo pour la remontée………..

    Jeudi 16 fev : évidemment nous en avons profité pour faire du ménage dans les véhicules !même le toy prend la poussière !

    Vendredi 17 fev :nous avons récupéré nos visas de l’entente ce matin (visas qui concernent plusieurs pays, ce qui facilite le voyage)nous pourrons repartir demain à destination du Bénin . Nous avons fait des dernières courses, notamment un pot pour Anton. Comme les couches ce n’est pas facile à trouver, les déchets plutôt encombrants, les culottes pas drôles à laver quand on a peu d’eau, Anton reste les fesses à l’air ! Mais attention les dégâts !


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    enfants-à-bord

     

     

    Dimanche 19 fev : depuis hier nous poursuivons la route vers le Bénin et aujourd’hui nous devons traverser la frontière. Tous s’est bien passé, grâce au carnet ATA ( que nous avons pris pour le Sénégal où nous n’irons peut être pas finalement), nous avons pu économiser les frais de passage de passavant (ainsi qu’au Mali et au Burkina).

     

    LE BENIN

     

    Le dimanche soir nous arrivons dans un campement à Tonongou, prés d’une petite rivière.

     

    campement-chutes

     

    Le soir nous allons manger à la cantine du campement : pintade rôtie, ha ! les pintades !il y a des pintades sauvages un peu partout et elles piaillent toute la nuit ! La nuit sera difficile à cause e la chaleur et Anton a été malade…………

    Lundi 20 fev :ce matin nous montons à la cascade, nous nous y baignons, c’est un réel plaisir par cette chaleur intense !nous en profitons pour rincer le drap d’Anton dans la rivière.

    montée-chutes
     
    chutes

    Ensuite direction la Pendjari, nous ne sommes qu’à une vingtaine de kms. Nous longeons la chaine de montagne de l’Atakora. Vers midi nous prenons le pique nique dans la réserve à l’observatoire prés d’une grande mare.

    pendjari

    Nous sommes vraiment gâté car il y a beaucoup d’animaux :2 lionnes font leur sieste sous un arbre,

     

    lionnes

    un troupeau de buffles arrivent pour boire, suivi d’une famille de phacochères, il y a des crocodiles en permanence dans la mare, des antilopes bubales,

     

    antilope

    un grand aigle marin, d’autres grands oiseaux en tout genre et des babouins en quantité. D’ailleurs, un grand babouin surnommé Nestor vient voler le pain de papy et mamy, il a agi tellement vite que personne n’a pu réagir !

    babouin

    Nous continuons la découverte de la réserve, Louan et moi montons sur le toit de l’Iveco à l’affût des animaux sauvages ………

     

    jumelle

     

     

    mais en fin d’après midi, le temps se gâte et l’orage éclate ! nous étions sur une piste en mauvais état qui devient très vite glissante avec la boue, nous décidons de faire demi tour car il pleut fort et de retrouver la piste en latérite plus porteuse. En faisant demi-tour je m’aperçois que nous avons perdu une vitre arrière, le vent a dû l’arracher car elle n’était pas bien fermée, catastrophe !il pleut dans le camion malgré le rideau fermé ! Démoralisés nous partons nous réfugier à l’hôtel du parc et nous voyons alors 3 éléphants qui traversent juste devant nous, ça nous redonne du moral !

    La case où nous logeons est sommaire et il y fait très chaud, en Afrique il ne faut pas être  difficile, nous serons à l’abri pour la nuit en espérant que la pluie s’arrête. Le soir nous mangeons au resto et dans la nuit Louan  est malade, et le lendemain c’est au tour de Jeff !c’est décidé fini la cuisine locale ! mare de la turista !

    Mardi 21 fev : Jeff et Louan seront mal toute la journée alors je conduis le camion…………..nous faisons une piste le matin où nous verrons quelques animaux, nous nous posons prés d’une mare où il y a des hippopotames pour que les malades se reposent

     

    mare-hippo

     

    Mercredi 22 fev : Jeff est rétabli, nous partons pour la piste où nous pensons avoir perdu la vitre dans l’espoir de la retrouver, en vain……..il fait à nouveau beau, ouff ! nous voyons une famille d’éléphants. La piste est terriblement boueuse et voilà on y est !!

    agadou

    L’agadou, l’agadou !! papy doit nous tirer avec le toy ! on sort tranquille et nous cherchons un chemin sur le côté pour éviter la boue.

    Le soir nous ferons le bivouac prés d’une mare à hippo mais cette fois nous sommes tout prés, nous rangeons le matériel au cas où ils viendraient nous rendre visite cette nuit. Nous les avons entendus grogner toute la soirée mais nous dormirons bien.

    Jeudi 23 fev : aujourd’hui nous quittons le parc de la Pendjari et ses animaux sauvages, nous prenons le pique nique de midi prés de la grande mare mais cette fois pas même un singe !Nous retournons au campement des chutes pour la nuit.

    termitière

    Vendredi 24 fev :ce matin direction le village le plus proche pour chercher un menuisier afin de fabriquer une fenêtre de fortune pour remplacer celle perdue pendant l’orage et continuer le voyage au sec car la saison des pluies semble avoir de l'avance.......

    réparation-vitre

     

    Papy et mamy en profitent pour faire souder une pièce cassée sur le toy. Nous faisons les pleins d’eau chez un habitant contre quelques CFA, quelques courses au marché qui n’est pas très diversifié, nous n’aurons pas grand chose pour agrémenter nos repas.

    Notre bivouac du soir se fera dans un champ d’anacardiers ou pommier de cajou, l’arbre qui donne les noix de cajoux.

     

    pommiers-de-cajou
     
    trieuse-de-noix

    Samedi 25 fev :nous suivons la route qui mène au sud, Le climat y est tropical, on change radicalement de décor !l’environnement est vert : cocotiers, tecks, palmiers…….l’air est chargé d’humidité, la chaleur est moite………..

    Nous nous arrêtons entre palmiers et anacardiers pour la nuit, Anton sera encore malade cette nuit !

    Dimanche 26 fev : à midi à Abomey la route est bloquée, alors nous nous arrêtons dans un , quartier sous des cocotiers pour casser la croute, vers 14h nous repartons, la route est très mauvaise, remplie de trous, les béninois conduisent comme des fous à grand coup de klaxon !

    cocotier

     

    Dans l’après midi le temps se gâte et l’orage éclate, la route devient dangereuse et les possibilités de bivouac sont très réduites, nous demandons alors l’hospitalité à une paroisse catholique, le prêtre nous amène un peu plus loin dans un lieu de pèlerinage où nous aurons même des sanitaires !en revanche nous sommes installés à côté d’un grand clocher qui sonne le carillon toutes les heures, heureusement pas la nuit ! mais nous serons réveillés tôt !

    L’orage a rafraichi « un peu » l’atmosphère, ce qui rend un peu plus supportable la chaleur mais à priori la saison des pluies arrive avec de l’avance cette année, nous devons nous attendre à avoir de l’humidité…………..

     

    Lundi 27 fev : nous arrivons à Cotonou, ville de folie comme toutes les capitales d’Afrique : beaucoup de circulation avec énormément de 2 roues, klaxons et pollution !Nous nous dépêchons de trouver un distributeur pour visas, de faire quelques courses dans un « Bénin Marché »et on fuit la ville direction la route des pêches qui longe l’océan face au golfe de Guinée.

    porteuses

     

    ça nous fait très plaisir de retrouver l’océan et pas plutôt arrêter pour la pause repas, nous voilà parti se baigner dans eau à 30° !

    Nous ferons le bivouac du soir sous les cocotiers face à l’océan, il fait beaucoup de vent mais ça aide à suppuorter la chaleur.

     

    bivouac-1

     

     

    Mardi 28 fev :nous sommes entourés des pêches qui tirent les filets en chantant pour se donner du courage.

     

    pecheurs

    La mer est forte, le courant emporte facilement Louan, nous devons faire très attention.

     

     

    bateaux

    Nous avançons sur la route des pêches, nous nous arrêtons à la « porte du non retour »(départ des esclaves)

    porte-non-retour

     

     

    et on se choisit un nouvel endroit pour l’après midi et la nuit, toujours sous les cocotiers, au milieu des paillottes des pêches. Au programme : sieste et baignade. Un nouvel orage nous surprend dans la nuit !

    plage

     

    Mercredi 29 fev : ce matin nous quittons le Bénin en suivant la côte et ses lagunes,

     

    lagune

     

    lagune-1

    nous traversons la frontière pour le Togo en début d’après midi et vers 17h nous prenons un campement au Ramatou plage à côté de Lomé. Les enfants sont supers contents, c’est une plage privée avec des jeux pour eux et surtout des copains avec qui jouer, de plus la plage n’est pas dangereuse et Louan passe son temps dans l’eau !

     

    LE TOGO

     

    louan1

     

    Nous y resterons quelques jours……..

    ramatou-plage

     

     

     

    Samedi 3 mars : nous quittons Ramatou plage

     

    Les enfants se sont fait des copains qui venaient jouer et se baigner avec eux dés la sortie de l’école. Papy et mamy ont même fait le cinéma.

    copains-ramatou

     

    Il nous faut traverser l’agglomération de Lomé pour rejoindre la route de Kpalimé.  Lomé comme les autres grandes villes est une vrai fourmilière, ça s’agite de tout les côté et ça conduit n’importe comment, nous en avons fait une malheureuse expérience :alors que nous étions arrêté à un embranchement pour tourner à droite, au moment de démarrer un 2 roues nous passe par la droite et évidemment nous touchons le passager arrière, heureusement sans aucune gravité mais l’incident a pris une tournure explosive ! Nous décidons pour clore le problème de payer, ce qu’il ne faut pas faire évidemment car argent facile = arnaque facile !!

    Nous quittons rapidement Lomé avec un goût amer direction Kpalimé, la région des plateaux.

    Au bivouac le soir, tout à coup mamy crie sans trouver ses mots : une lueur jaune immense éclaire le ciel, une boule de feu vient de s’écraser sur la terre au loin, nous en déduisons qu’il s’agit d’une météorite. Nous entendons l’orage au loin mais nous serons épargner ce soir …

    orage

    Dimanche 4 mars : nous décidons de faire malgré les orages qui menacent, les pistes de la région des plateaux car nous avons vraiment envie de découvrir ces coins où sont cultivés les caféiers,

     

    fleur-de-cafeier

    cacaoyers, ananas,

     

    ananas

    bananiers

     

    bananier-en-fleur

    fromagers immenses…..

    fromager

    La journée se passe très bien mais il est très difficile de trouver un coin tranquille pour le bivouac car nous sommes en montagne et entourés de villages.

    école-village

    Le ciel est menaçant, nous nous installons derrière une église en sachant que les villageois ne nous laisseront pas tranquilles, de plus il faut avoue que les togolais sont particulièrement lourds ! Le pasteur nous accueille gentiment mais le propriétaire du terrain plutôt « alcoolisé »est assez insistant et pesant, l’orage éclate c’est alors l’occasion de rentrer se mettre à l’abri dans le camion, ce qui nous permet de nous isoler et d’être au calme. Nous pensons fort à papy et mamy qui n’ont pas un véhicule adapté en cas de mauvais temps.

    jacquier

    Lundi 5 mars :nous voulons rejoindre le goudron car le temps vraiment orageux nous fait fuir les pistes mais en fin de compte les goudron est pire ! je crois que c’est au Togo que nous avons eu les plus mauvaises routes

    fleur-de-frangipanier

    Lundi et mardi seront des jours où nous roulons beaucoup, le Togo est un beau pays mais le contact avec la population est très pesant ! Nous passons la frontière avec le Burkina dans l’après midi. Cette fois ci le carnet ATA, ne nous épargne pas les frais de laisser passer touristique.

    orchidées

     

    De retour au  BURKINA FASO

     

    Au mois de mars la chaleur intense commence………….40°…………47°……………

    Nous avons établi un itinéraire différent de notre 1er passage tout en remontant vers le Mali, mais catastrophe !! le frigo nous lâche à cause d’un dégivrage un peu trop musclé !! alors que nous rentrons dans la période la plus chaude et les régions les plus chaudes !! nous décidons de retourner à Ouagadougou où nous espérons trouver un frigoriste qui pourra nous réparer le frigo.

     

    Jeudi 6 mars : nous arrivons à Ouaga dans la matinée, en début d’après midi le frigoriste de l’hôtel où nous campons vient nous voir et prend en charge la réparation, ouff !! nous sommes soulagés demain le frigo devrait refonctionné ! en attendant, papy et mamy nous dépanne .

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    Vendredi 7 mars : hier le frigoriste a rebouché le trou et aujourd’hui il a commencé à gazer, ça y est il commence à faire du froid.

    frigo

    En fin de journée, Jeff rebranche le frigo dans le camion ; nous allons surveiller s’il fait du froid mais malheureusement il ne fonctionne pas, Jeff pense qu’il manque juste du gaz.

    Entre temps un voyageur très sympa est arrivé, Régis qui fait un tour d’Afrique avec un toy, un BJ aménagé, il a déjà beaucoup voyagé autour du monde et ses récits nous donnent des envies de nouveaux voyages !!

    toy-regis

     

    Samedi 8 mars :dés notre réveil, nous rappelons le frigoriste, il viendra en fin de matinée pour regazer et enfin le frigo fonctionne correctement, nous avons eu chaud !! Nous pouvons quitter Ouaga dés demain

    Dimanche 9 mars :une fois le plein d’eau fait, quelques courses et Go……….direction Bobo Dioulaso. Le bivouac de la nuit sera tranquille : à côté de champs de coton

    Lundi 10 mars :nous arrivons à Bobo en fin de matinée, cette ville est assez touristique, nous en profitons pour visiter les boutiques d’artisanat et faire des achats.

    Nous continuons la route jusqu’à Banfora où nous sommes attendus chez Michel et Sally des amis de papy et mamy. Ils nous accueillent très chaleureusement. Nous installons notre maison roulante dans leur jardin pour quelques jours. Nous passons une bonne soirée autour d’un bon repas.

     

    enfants-sous-fromager

     

    Mardi 11 mars :après avoir traversé des exploitations de canne à sucre, nous avons passé la journée aux cascades de Karfigela 

     

    chutes-tengrela-2
     
    chute-tengrela

    .Nous avons grimpés pour se rafraichir en haut de la cascade, les enfants étaient contents de pouvoir se baigner et nous aussi !

    baignade

     

    Mercredi 12 mars : nous mangeons tous ensemble à midi, la charmante Saly nous régale tous les jours avec sa cuisine , elle concocte pour Jeff une de ses préparations épices piment, rien que l'odeur me fait éternuer!

    saly-piment

     l’après midi Michel nous amène au lac des hippopotames où nous prenons une pirogue pour se rapprocher et les observer de plus prés.

     

    hippo

     

    Sur le retour nous nous arrêtons voir un petit élevage de crocodiles qui viennent du lac et c’est l’occasion de boire une bonne bière fraiche car ça cogne !!

     

    croco

     

    Jeudi 13 mars :aujourd’hui marché le matin, cette après midi rencontre avec des français que connaissent papy et mamy, ce soir cinéma à l’orphelinat de Banfora (Michel et Saly y sont investis).

    ciné-orphelinat

     

    Nous avons encore quelques problèmes avec le frigo, Jeff pense que le gaz qui a été injecté n’est pas bon……………..Nous devons quitter Banfora, Michel et SAly demain

    Nous devons nous dépêcher de traverser la frontière car nos visas arrivent à terme.

    fleur-de-nenuphar

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  • Vendredi 16 mars :et non ce n’est pas un vendredi 13 !!!

    notre frigo nous a définitivement lâché ! il va falloir faire sans, s’habituer à boire moins frais et changer note alimentation ! papy et mamy nous dépanne pour l’eau fraiche, il leur reste la place d’une bouteille d’eau alors on fait la rotation en gardant l’eau fraiche dans un thermos, mais le climat chaud et très sec nous oblige à boire énormément !!

     

    Autre petit malheur : notre tel portable a été volé !nous n’avons plus aucun n° !!

    Ce matin nous reprenons la route direction la frontière du Mali à Koloko. Nous passons par Sindou où nous n’avons eu guère le temps d’admirer les pics : formation rocheuses de gré

     

    pics-de-sindou

    car nous avons crevé ! allez Jeff perd pas la main !!!ça faisait que 3 mois qu ’on avait pas crevé !

    voici le coupable de la crevaison:

    clou-crevaison

    Nous passerons la frontière dans l’après midi et nous nous arrêtons aux chutes de Farako pour la nuit. Jeff répare la roue de secours et il s’aperçoit qu’il y a du jeu dans les roulements,  donc au programme de demain : resserrage des moyeux avant !

    chutes-de-farako
     
    chutes-farako-2

     

    Samedi 17 mars : nous devons aller à Bamako pour faire prolonger nos visas du Mali car ils sont terminés et il nous faut juste quelques jours pour sortir du pays pour la Mauritanie

    Nous nous arrêtons donc à Kangaba le temps du week end, Louan est content de retrouver la chasse aux crapauds et les djembés.

     

    Lundi 19 mars : après presque 1h de bouchon pour traverser Bamako, nous arrivons à la sureté à 8h du matin pour la prolongation des nos visas. Encore des tracas pour obtenir nos papiers, il est difficile avec la fatigue en fin de voyage de supporter les exigences injustifiées et la corruption des différentes autorités, particulièrement lorsqu’elles portent un uniforme !!!

    Enfin à 10h les dossiers sont donnés complets, nous récupérerons nos passeports demain à 15h et nous pourrons reprendre la route……….

    En attendant nous passons l’après midi entre piscine et bar à Kaganba, histoire de faciliter l’attente !!

    kangaba-piscine

    Mardi 20 mars : 15h nous récupérons comme prévu nos passeports et nous filons vers Kati puis la frontière, nous avons décidé de prendre la route de l’espoir de Nioro du Sahel puis Ayoun jusqu’à Nouakchott. Nous roulons jusqu’à 17h.

    Mercredi 21 mars  Nous arrivons à la frontière en fin d’après midi, alors que nous pensions la traverser que le lendemain matin, nous avons donc perdu du temps entre les laisser passer , les assurances et le change (nous quittons le CFA pour l’ouglia)……..vers 18h à un contrôle de gendarmerie on nous refuse l’accès à la route à la tombée de la nuit, nous sommes obligés de faire le bivouac à côté du poste de gendarmerie pour notre sécurité.

    convoi

    Jeudi 22 mars  la nuit a été bonne, le gendarme nous apprend qu’il vient d’y avoir un coup d’état au Mali, nous avons quitté le pays juste à temps !nous poursuivons notre avancée……….la route après Ayoun se transforme  en mauvaise piste, on a l’impression que les véhicules vont se désagréger !

    Fatigués par la route et la chaleur nous nous arrêtons pour le bivouac, la nuit sera chaude……….

    rocheuses

    Vendredi 23 mars  nous retrouvons le goudron tout neuf cette fois et heureusement car aujourd’hui le vent de sable souffle fort, nous n’arrivons pas à Nouakchott ce soir, nous dormirons dans le désert, la soirée est fraiche et dans la nuit c’est le choc de température !!nous fermons toutes les fenêtres et nous sortons la couette. Habitués à 35° la nuit, il fait 16° !!

    dunes
     
    dune

    Samedi 24 mars : nous arrivons à Nouakchott et nous allons directement au port pour acheter langoustes et poisson et ensuite nous allons à Menatta pour 48h le temps d'un "chek up" total............

     

    Les langoustes sont mangées illico presto, un régal !!

    Jeff profite pour permuter les roues de l’iveco

    Dimanche 25 mars : Jeff continue la révision de l’iveco, dans l’après midi mamy et moi prenons un taxi pour aller faire le marché dans Nouakchott. Nous regardons les voiles qui servent normalement à la tenue des femmes, en l’occurrence ils nous serviront de rideaux, mamy négocie ferme !! le prix proposé est de 4000 ouglia, nous les payeront 1900 ouglia !! J’en profite pour trouver des chechs : tenue locale obligée !

    Nous préparons notre départ de demain, destination le banc d’arguin……

     

    Lundi 26 mars : nous faisons quelques provisions et nous quittons Nouakchott, dans l’après midi nous prenons la piste pour le Cap Tafarnit, il faut dégonfler les pneus car c’est du sable à fond !!. Le vent souffle très fort dans le banc d’arguin,

     

    cap-tafernit

    arrivés au bord de l’océan, nous prenons une Kaïma au campement pour pouvoir passer la soirée à l’abri tous ensemble.

    kaïma-banc-d'arguin

    Mardi 27 mars : après le petit dej, nous allons faire une balade avec les enfants et nous repartons ensuite. Nous décidons de remonter au nord en suivant le banc d’arguin mais finalement la piste qui nous a été indiquée et que nous empruntons nous ramène vers le goudron 50kms plus au nord, tampis…….

     

    cap-tafernit-balade

    une fois sur la route, nous regonflons les pneumatiques mais à la fin du 4ème pneu et heureusement, le compresseur nous lâche !! Jeff est furax !! un compresseur Thomas réputé increvable !!! sans compresseur nous ne pouvons plus envisager de faire de la piste de sable, nous sommes heureusement sur le retour……………..

    Nous poursuivons direction Nouadhibou, en arrivant vers la ville nous avons la chance de voir passer le train le plus long du monde (plus de 170 wagons)car la route longe l’unique voie ferrée du désert, les enfants sont impressionnés, ça fait beaucoup de bruit et de poussière !pas facile de le prendre en photo mais j'ai réussi à le filmer en entier..

    train

    Nous dormirons au camping de la baie du lévrier.

     

    nouadhibou

    Mercredi 28 mars : ce matin direction la frontière, nous y arrivons vers 10h et nous en repartirons vers 14h !! ha……….la frontière mauritano-marocaine………..un roman…………..Jeff et papy sont obligés de « montrer leur mécontentement avec les dents » aux douaniers marocains pour que nous puissions avancer enfin pour le passage au scanner ………….une fois libérés de toutes les formalités, nous roulons pour rejoindre Dakhla, nous y arrivons avant la nuit, nous nous installons dans la lagune comme la première fois. Les enfants sont contents de retrouver Hamed qui vient nous voir dés notre arrivée

    Jeudi 29 mars : nous partons faire quelques courses au marché couvert de Dakhla, ce midi ce sera « couscous –cocotte », mamy ramène des langoustes que nous mangerons le soir ……Hamed a pêché un énorme poisson (peut être une bonite…), il nous en a porté la moitié, nous le mangerons demain…….

    L’après midi nous restons tranquilles dans ce cadre très agréable, dommage le vent qui souffle est très frais et les enfants ne pourront pas se baigner longtemps

     

    Vendredi 30 mars : ce une matin nous retournons à Dakhla pour se faire fabriquer un barbecue « nomade »qui pourra se ranger dans la roue de secours, Harmed nous amène chez un artisan qui se met tout de suite au travail,

     

    barbecue

    pendant ce temps je profite d’aller dans un cyber café pour mettre le blog à jour et vous donner des nouvelles !!!

    Nous vivons nos derniers moments en compagnie de papy et de mamy, c’est avec un pincement au cœur que nous allons nous séparer après 3 mois de voyage ensemble ou chaque jour a été un jour de partage et d’échange………….grâce à leur expérience nous avons osé les choses que nous rêvions depuis longtemps et, les enfants étaient aux anges

    nous souhaitons leur dire un grand merci !

     

    tous-ensemble

     

    dakhla

     

    samedi 31 mars : et voilà c’est le départ ! nous quittons le grand sud, aujourd’hui le but est de rouler, nous sommes toujours avec papy et mamy, c’est plus sympa de se suivre tant qu’on peut car la remontée du Sahara occidental est longue. La pause repas entre 12 et 14hse fera en bord d’océan et comme d’habitude c’est  « papotage » assuré …………..et découverte de l’environnement pour les petits et les grands aussi !Nous ferons le bivouac après Laayoun

    pause-repas-route-sahara

    Dimanche 1er avril : l’avancée vers le nord continue, pause repas à Tan Tan plage et bivouac dans les eucalyptus après Tiznit. Dans la nuit une petite averse nous réveille…………….

    fleurs-eucalyptus

    Lundi 2 avril : ce matin nous arrivons à Agadir, quelques courses au Marjane (grande surface) !!nous retrouvons l’urbanisation et ça ne nous manquait pas vraiment à vrai dire ……….. c’est le moment des au-revoirs, nous embrassons papy et mamy, nos chemins se séparent ici, les enfants n’ont pas réellement réalisé sur le moment, c’est plus tard lorsqu’ils se sont aperçus qu’ils n’étaient plus derrière et qu’ils n’ont pas mangé avec nous à midi ! mais c’est promis on se reverra !!!

    Pour faire plaisir aux enfants ce midi ce sera mac do !!et oui il y en a un à Agadir ! nous allons faire le pique nique en bord de mer là où nous bivouaquions au début du voyage, une sorte de pèlerinage !! nous décidons alors de ne pas prendre l’autoroute de Marrakech mais de continuer vers Safi la ville des potiers. Ce soir , ce sera bivouac tout seul face à l’océan……….nous pensons à nos compagnons de voyage africain papy et mamy et nous nous remémorons des moments qui resteront inoubliables……..

    bivouac-safi

    Mardi 3 avril :ce matin nous promenons sur la colline des potiers dans Safi et évidemment nous effectuons quelques achats. Nous reprenons la route jusqu’à Mohammedia au camping l’océan bleu où nous avions laissé en gardiennage le siège auto d’Anton qui était trop embarrassant. Nous repartirons demain matin

     

     

    Mercredi 4 avril :le réveil se fait sous la pluie, vite nous courons rentrer le linge qui séchait dehors. Le temps de tout ranger et  nous prenons la route. Nous ne pensions pas mais nous sommes à Sebta à 17h et nous passons la frontière ce soir !ça s’est très bien passé et surtout rapidement.

    Nous passons la nuit à Ceuta, ce sera très bruyant !on a pas bien dormi !

    Jeudi 5 avril : après le pti dej nous faisons une promenade le long de la mer mais nous n’avons pas d’heure, on demande à un passant ,il est 10h30 !nous devons prendre le bateau à 11h30, il est temps d’y aller ! on embarque à l’heure, il pleut, les enfants sont excités de monter sur le bateau.

    13h30 nous sommes à Algesiras. Ça y est nous sommes de retour à la civilisation !!

    En Espagne c’est férié jusqu’à lundi, tout est fermé ! Nous devons passer par le garage à Puerto Lumbreras, là où nous étions en panne à l’aller, il faudra attendre lundi, nous allons donc trainer un peu ce week end……….

    Nous avions décidé de visiter le rocher de Gibraltar mais la pluie nous en a dissuadé, nous reprenons donc la route. Nous nous arrêtons pour la pause repas en face du rocher.

    en-face-rocher-gibraltar

    Vendredi 6 avril : nous avons fait une halte à Torre del mar sur la costa de sol, nous avons trouvé un lieu de bivouac tranquille prés de la plage, non loin d’un square pour les enfants. Nous terminons notre voyage par un retour au calme : promenade et jeux avec les enfants

    Samedi 7 avril :après avoir profité du soleil, nous repartons fin de matinée jusqu’au Gabo de Gata,( le cap après Alméria)réserve naturelle sauvage.

    gabo-de-gata
     
    bivouac-gabo-de-gata

    Dimanche 8 avril : nous passerons la journée en bord de plage à, vers 17H nous partons pour Puerto Lumbreras qui n’est qu’à 80 kms.

    Lundi 9 avril : à 9h30 nous sommes devant le garage de Jean LLanero, nous récupérons les pièces, faisons quelques courses au Mercadona d’à côté et GO retour France !!

    Nous décidons de ne plus s’arrêter jusqu’à la maison, nous nous sommes préparés mentalement ces derniers jours en Espagne pour le retour !

    Nous-gabo-de-gata

    Nous faisons juste 2 haltes pour le carburant et faire bouger les enfants. Nous arrivons vers 2h du matin devant chez Thierry et Christine à Villedaigne (à coté de Narbonne) pour récupérer les vélos des enfants que Thierry nous avait gardés lors de la crevaison du 1er jour.

     

    Mardi 10 avril : Au petit matin, ils ont eu la surprise de nous voir, nous étions contents de les retrouver, un café, quelques mots et nous partons direction Béziers

    C’est vers 11h que nous serons chez nous ………………..dur réapprentissage de la vie sédentaire………………

     

    MERCI

    A tous ceux qui nous ont suivis, chaque message a été un encouragement


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